Passer d'une autoroute urbaine à un espace public

Feuille de route

Le réaménagement des boulevards dans le cadre d’une politique directive de mobilité peut se faire dans un délai de 20 ans. Rien ne sert d’attendre. Il est possible de prendre dès aujourd’hui les premières décisions destinées à améliorer l’accessibilité de Bruxelles et à offrir aux habitants et visiteurs des quartiers centraux la perspective d’un nouvel espace public de plus de 50 hectares (soit quatre fois le Parc royal). PetiteCeinture.be propose ici une ébauche d’échelonnement pour les sous-projets.

Frise chronologique

Chaque phase dure plus ou moins 5 ans. À chacune, les différentes axes se déroulent simultanément.

Au tout début, les parties prenantes de la mobilité urbaine concluent des accords contraignants relatifs à la politique directive de mobilité, à l’instauration par étapes des mesures et à la répartition des tâches ainsi que des revenus et dépenses. Ces accords font en sorte que la transition soit étayée par une vision partagée, transrégionale et porteuse d’une approche holistique de la mobilité.

Pour mener le processus à bonne fin, on peut envisager de créer un conseil dans lequel siègent des délégués mandatés par les parties prenantes qui se réunissent régulièrement pour prendre des décisions dans les limites des accords conclus. Le conseil nomme un intendant ou commissaire qui assure la gestion journalière, étudie les options et vérifie leur validité par rapport aux cadres convenus (politique directive en matière de mobilité, plan de circulation), et coordonne les différents chantiers entre eux. Cet intendant ou commissaire fait appel à des experts issus des entités administratives des parties prenantes afin de mettre au point tous les aspects de la réalisation.

Phase 1

Réseau de transport métropolitain © Rien van de Wall

 

Phase 2

Phase 3

Phase 4